DEDANS, DEHORS !
Côté jardins, écouter la respiration de son environnement immédiat, lire la nature et traduire ses envies, ses besoins, pour se souvenir que l’on travaille le vivant au plus près de la terre.
Une évocation que propose le SIIAM avec la constitution des paysages alpins. Ils ne se résument pas à des haies de thuyas et des balconnières de géraniums mais sont constitués de créations propres à un environnement adapté au biotope.
Le SIIAM montre qu’en plus des grands classiques, il existe nombre de plantes et graminées qui se sont implantées en montagne et peuvent s’exprimer dans le contexte du jardin.
Il est nécessaire de découvrir des solutions, de penser son jardin en sortant de la facilité, car chaque projet représente une opportunité pour développer ses idées.
Ce terreau créatif s’exacerbe avec les horticulteurs paysagistes présents dans les jardins du Pré St Amour. Ils laissent planer une envie d’éduquer le grand public, en osant la différence dans les jardins.
Couleurs et lumière dictent les tendances en sachant se glisser dans le paysage existant.
Se souvenir que le choix des végétaux est inhérent à notre façon de valoriser la biodiversité.
En montagne, jouer avec le relief, l’eau, la nature du sol, la pierre, les plantes s’impose comme une évidence.
Comme la décoration intérieure peut oser le mélange, le jardin permet la mixité du minéral et du végétal. La sobriété s’écrit avec des matières brutes qui, bien que passées de mode comme le bois, côtoient avec élégance la fonte, le ciment, le béton brut, les matériaux sophistiqués.
Avec ses jardins, le SIIAM apporte l’opportunité d’avoir une réelle réflexion sur la manière dont on peut faire évoluer les mentalités en matière de conception et de végétalisation des jardins en montagne.
